{Identity of the tiger...}

-Nom: Némésis
-Surnom: La bannie, la hors-la-loi, et bien d'autres surnoms de ce genre...
-Age: une trentaine de lunes
-sexe: F

-Physique : C'est une tigresse de grande taille, étonnement musclée pour une femelle, au long pelage flamboyant. Ses yeux sont d'un bleu profond...aveugles.Hum, à part ca, que dire de plus? Ah oui, elle a plusieurs cicatrices bien apparentes: l'une lui barre le visage, de l'oreille jusqu'à la joue. Une autre court le long de son épaule.
-Caractère: Némésis est plutot...à part. Elle fait parti d'un Clan, mais n'est jamais avec les autres. Toujours seule. Rejetée depuis toujours, elle a acquis une rancune contre les autres et est très solitaire. Elle est agressive, rancunière, et déteste les autres. Elle aime être seule, et n'hésite pas à se battre. Très courageuse, elle est aussi très imprévisible car, parfois, il lui arrive de parler avec d'autres tigres, ce qui surprend beaucoup les autres, lorsqu'elle est de bonne humeur. Cependant, elle reste inaccessible, si vous parvenez à briser la glace, elle peut se montrer calme et sympa, mais toujours très mystérieuse, et il sera dur de discerner sa vraie personnalité.
-Histoire :

:|Prologue|:

Némésis est née au coeur des montagnes les plus froides, là où les sommets restent éternellement enneigés. Elle avait une famille, avec un frère et une soeur, tous des tigres blancs. Elle était la seule de toute sa famille à être couleur de feu. Ses parents la virent comme un démon. Elle n'avait hérité d'eux que ses yeux couleur de glace. Ils l'abandonnèrent alors qu'elle n'avait que quelques mois, persuadés qu'elle apporterait du malheur à leur famille. Elle dut donc tenter de survivre dans les montagnes glaciales...

:|Chapitre I|:

"J'étais si jeune, et le monde qui m'entourait m'était si étranger. Je ne sentais que la neige et les roches, ne sachant où mettre mes pattes car j'étais incapable de voir. Au bout de quelques jours à errer sur les monts enneigés, je m'affaiblis rapidement et je crus mourir, jusqu'à ce que je sente une présence. Je tournais la tête, désespérée; mais ne pouvais identifier cette odeur inconnue. Était-ce un tigre venu pour me sauver, m'achever, ou bien encore un autre félin ?
Qui que ce soit, il dut sentir ma peur, car il approcha doucement sa tête de moi et murmura:

-Ne t'inquiète pas, je ne suis pas une menace. Je me nomme Lleïways.

Il semblait être encore jeune, d'après le son de sa voix, peut être quelques lunes de plus que moi, mais j'avais maintenant la certitude que ce n'était pas un tigre. Il m'aida à me relever, et m'emmena à l'abri dans une petite grotte.

-Je reviens vite.

Il parti aussi vite qu'il était revenu. J'entendis l’écho de ses pas sur le sol gelé tandis qu'il s'éloignait de la grotte.
Quelques instants plus tard, il revint. Une autre odeur l'accompagnait; l'odeur d'une proie fraichement tuée. Je fixait mon regard sur lui sans le voir. Il déposa un lapin devant moi. D'une voix faible, je le remerciais et mangeais quelques bouchées. Lorsque j'eus finit, je dressais les oreilles vers lui. Qui était-il vraiment ? Pourquoi m'avait-il secourue ? Je décidais de lui poser la question.

-Lleïways...pourquoi m'as-tu secourue ? Et...qu'es-tu ? Je veux dire, tu n'es pas un tigre. Alors, quel genre de félin es-tu ?

Je crus discerner de la surprise dans le léger mouvement qu'il fit. Il y eut un silence, puis il m'expliqua:

-Je suis un puma. Tu n'en as jamais vu ?
-Vu ? Je ne vois rien. Je suis aveugle.

Un silence. Puis Lleïways reprit:

-Pour ce qui est de te secourir...j'ai supposé que tu avais été abandonnée... Comme moi il y a une lune. Ma mère, qui m'avait appris à chasser et un peu à me battre, est morte dans une avalanche. Mon père décida de me laisser seul, alors j'ai du apprendre à survivre dans les montagnes. Mais toi, tu es trop jeune pour vivre seule.

Il se tut, et, durant un instant, il me sembla qu'il me fixait. Je lui était reconnaissante de m'avoir sauvée. Jamais je n'aurais pu vivre seule, si jeune et aveugle dans ce monde glacial et sans pitié.
Puis Lleïways s'approcha un peu plus et reprit :

-Je t'apprendrais à chasser et à te battre. Après cela, tu pourras partir loin. Tu n'es pas faite pour vivre ici.

Sur ces mots, il s'installa dans un coin de la grotte. J'entendis sa respiration ralentir alors qu'il s'endormait. Je fermai les yeux et tombai dans un sommeil profond.
Le lendemain, j'allais beaucoup mieux. Lleïways décida de m'emmener chasser. Une fois dehors, il m'expliqua la position idéale pour chasser, et me rectifiait à chaque fois que je faisais une erreur. Lorsque j'eus enfin tout bon, on chercha une proie. Je sentis un lapin et m'approchai doucement, sans un bruit. Je parvins à identifier l'endroit exact où il se trouvai, et lorsque je fus assez près, je bondis. Mes griffes éraflèrent la fourrure du lapin, faisant gicler des gouttelettes de sang sur la neige. J'étouffais un grognement lorsque ma proie s'enfuit devant moi. Lleïways l'attrapa dans sa fuite et le tua. Puis il se tourna vers moi et me dit:

-Tu progresse vite. On retentera demain, tu as encore besoin de repos. Viens, on retourne à la grotte.

On retourna sur nos pas, revenant à notre grotte.


Et les jours passèrent. Je finis par parvenir à chasser comme si je pouvais voir ma proie. Alors nous sommes passés à l'entrainement au combat, cherchant ensemble des techniques qui pourraient me permettre de transformer mon handicap en avantage.
Je progressais vite. Je m'étais énormément attachée à Lleïways. J'avais été rejetée par les seuls êtres que je connaissais, alors avoir quelqu'un qui prenait soin de moi me touchait énormément.


Les lunes passèrent. Nous avions grandi. J'étais devenu plus grande, plus forte et j'avais développé mes sens, devenant plus à l'aise dans mon environnement.
Un jour, alors que nous nous baladions sur les montagnes, j'entendis un grognement. Je m'immobilisai, les oreilles dressées, et murmurais:

-Des loups...

Lleïways s'arrêta à mes côtés, tendu. Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais eut l'occasion de me battre contre un véritable adversaire. Ce serait la première fois.
J'entendis la neige crisser, et sentis l'odeur des loups. Ils nous encerclèrent rapidement, poussant de féroces grognements.Dans un instant de confusion, je fus incapable de dire combien ils étaient. Leurs odeurs se mêlaient, le son de leurs pas était étouffé par la neige et leurs grognements. Je sortis mes longues griffes acérées et tendis mes muscles, prête à l'attaque.
Et là, ils bondirent.

Ce qui suivit fut tellement flou et confus que je ne pus pas vraiment me concentrer sur mes mouvements. Cinq ou six loups étaient sur moi à la fois, me mordant et me griffant. Je distribuais coups de griffes, coups de pattes, de tête et morsures. Combien de temps dura le combat ? Je n'en sais rien. Je finis par repousser mes derniers attaquants, et volai au secours de mon partenaire. Il luttait contre encore quatre loups. Je sentais ses coups faiblir, ses mouvements ralentir tandis que les loups s'acharnaient avec férocité. Je me jetai sans réfléchir dans la mêlée, mordant sauvagement un loup qui jappa de douleur et s'enfuit. Je sentis des crocs s'enfoncer dans mon épaule, et me retournai vivement, trébuchant dans la neige. Je griffai mon attaquant. Derrière moi, j'entendis la respiration de Lleîways devenir un râle. Paniquée, j'envoyai bouler mon adversaire d'un grand coup de patte et rugit en bondissant sur les deux loups restant. Terrifiés, ils s'enfuirent rapidement. Le combat était finit. Je les avais vaincus.
Je me tournai vers mon ami. Je pouvais sentir l'odeur du sang sur lui. Au son de sa démarche, il boitait. Je m’avançai vers lui et lui proposai mon épaule pour le soutenir. Ensemble, nous nous sommes dirigés vers la grotte. Nous avions besoin de repos. Il était gravement blessé et devait être soigné.
Lorsque nous fûmes installés dans la grotte, lui sur un nid de feuilles que j'avais collectées pour lui, je léchai ses plaies pour les nettoyer et stopper le saignement. Il s'endormit, visiblement soulagé. L'idée de le perdre me tint éveillée durant toute la nuit. Mais, à mon grand soulagement, sa respiration restait régulière.

:|Chapter III|:
"Because you waited so long, you don't know what you(re fighting for, I know this hate is not gone"

Deux jours passèrent. Nos blessures commençaient à cicatriser, et le repos nous avait redonné un peu la forme, alors nous étions à nouveau partis chasser. L'hiver rendait les proies difficiles à trouver, et la faim nous tenaillait. Les montagnes devenaient de plus en plus hostiles, emplies de prédateurs aussi affamés que nous, tentant de nous dérober nos proies lorsque nous en trouvions. Mais je n'aurais jamais pensé que mes adversaires aujourd'hui seraient eux.
Je savais que nous allions devoir nous battre à nouveau pour notre nourriture. Je savais que nous allions encore être affaiblis. Mais jamais je ne me serais douté de qui seraient nos attaquants, ni de la fin du combat. Que ce combat changerait ma vie à jamais.
En effet, alors que nous avions enfin trouvé un maigre oiseau pour manger, j'entendis des pas dans la neige, et un animal bondit. Deux, même. Deux grands félins, dont l'odeur m'était douloureusement familière. Ce n'était autre que mes parents. Mon sang se glaça dans mes veines, et le temps sembla ralentir. Je ne pouvais pas me battre contre eux.
Puis je sentis la haine monter. Ils m'avaient rejetée, puis abandonnée. A leurs yeux, je n'étais pas leur fille, mais le démon. Ils ne méritaient pas ma pitié. Je sortis mes griffes et bondis à la rencontre de ma mère. Je crus discerner de la surprise. Sans attendre, je lui lançais un vif coup de griffes, satisfaite lorsque le sang chaud gicla de la plaie. Je lui mordis la patte, et sentis ses griffes déchirer ma peau sur mon épaule. Le combat s'accéléra, je perdis le contrôle de mes mouvements. Puis un cri déchirant, un cri d'agonie, me fit me figer, mes poils se hérissant sur mon échine. Vivement, je me retournai, dressant les oreilles, et humant l'air. Lleïways était au sol, baignant dans son sang, mon père prêt à l'achever. La respiration de mon compagnon était devenu un faible râle étouffé. Horrifiée, je restai immobile un instant, puis c'est à cette instant que je compris. Il ne me restait qu'une chose à faire. Je bondis, rugissante, juste devant mon père. Il recula d'un pas, me dévisageant, surpris. Je retroussai mes babines, découvrant mes longs crocs, et grognai, puis, avec la vivacité de l'éclair, j'enfonçai mes longs crocs assassins dans la gorge du tigre blanc. Je sentis la peur monter en lui, tandis qu'il tentait de lutter, vainement, mais je ne lâchai pas prise. Son sang coulait dans ma gueule et le long de sa gorge. Ses mouvements faiblirent, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un poids mort. Alors seulement, je le laissai tomber. Il était mort. Je l'avais tué. Mon regard aveugle se tourna vers ma mère, empli de haine. Sans la voir, je savais qu'elle me fixait d'un regard horrifié. Je rugis à son égard et m'approchai d'elle de quelques pas.

-Vous vouliez me priver du seul être qui m'était cher. Je t'ai privé de celui que tu aimais le plus. Vas-t-en, avant que je ne te prive de ta propre vie!

Elle murmura d'une voix choquée:

-J'avais raison depuis le début...tu n'es qu'un démon. Tu as tué ton propre père!
-Et vous avez abandonné votre propre fille. Cela fait-il de vous des ANGES?!

Je crachais ces derniers mots, me rapprochant d'un pas de ma mère en les disant. Elle commença à reculer, puis fit demi-tour. Elle se tourna une dernière fois vers moi, pour ajouter:

-Je ne laisserai pas un démon vivre et arracher la vie d'autres innocentes victimes.

Sur ces mots, elle s'enfuit en quelques bonds. Je me redressai. J'étais couverte de sang. Mais pas du mien. Du sang de mon père et ma mère.
Je me tournai vers Lleïways. Il était toujours étendu, immobile, dans la neige probablement trempée de son sang. Sa respiration était lente et sifflante. Je m'approchai de lui, la peur s'emparant de moi. Il me regarda et me dis:

-Je suis heureux...d'avoir pu te sauver...Tu t'es vengée de...tes parents...Toi qui n'avais pas de nom...tu t'appelleras désormais Némésis...la vengeresse...Prends soin de toi....pars d'ici...vas vivre...ta vie...
-Non! Je ne t'abandonnerais pas, Lleïways...s'il te plait! Bas-toi! Tu ne peux pas partir, tu ne peux pas me laisser! Je t'en supplie!

Je ne sais comment je le sus, mais j'étais persuadée qu'il venait de me sourire. Un sourire triste, plein d'affection. Sa vie s'envolait. Il ne pouvait plus se battre. Je ne pouvais plus le retenir.

-Lleïways...
-Traverse les montagnes. Vas vivre ta vie parmi les tiens. Tu n'as plus besoin...de moi...

Son souffle s'éteint. Les larmes coulèrent le long de mes joues. J'étais seule désormais. Seule face au monde extérieur. je m'allongeai à ses côtés, abattue. Il était mort. Je m'endormis sur son pelage encore tiède.
Lorsque je me réveillai, une idée me vint en tête. Il faisait nuit. Je me levai, silencieuse comme une ombre, et suivit l'odeur de ma mère. Au bout d'un instant de marche, je sentis la présence endormie de trois tigres. Mes frères et sœurs et ma mère. Il me restait une chose à faire, dans ces montagnes. Je m'approchai en silence de ma sœur et mon frère et, d'un vif mouvement, éventrai l'un et plantai mes crocs dans la gorge de l'autre. Ils émirent un râle étouffé d'agonie, pas assez pour réveiller notre mère, puis ils sombrèrent dans le silence éternel de la mort. Je décidai de laisser la vie à ma mère. Pour qu'elle voit les cadavres de ses enfants. Qu'elle connaisse la solitude et la tristesse de la mort de tous ses êtres chers. Qu'elle veuille mourir plutôt que vivre.
Je retournai à l'endroit où gisait le cadavre de Lleïways. En signe d'adieu, je lui léchai la joue, et nettoyai le sang de ses blessures. Puis je le trainai jusqu'à la grotte, que je refermai avec des rochers. Son corps resterait à jamais enfermé ici.

Je me tournai vers les montagnes plus lointaines. Je n'avais plus rien à faire ici. Je devais partir. Je me mis à marcher, puis à courir vers ma nouvelle destinée, si sombre était-elle. Je courus longtemps, sans m'arrêter, jusqu'à ce que je sente les rochers devenir de l'herbe douce sous mes pattes, et le sol devenir plat. Peu importe ce qui m'attendait au delà, je ne pouvais plus me retourner désormais.
Mon voyage dura plusieurs lunes. J'avais un vide en moi. Sa présence me manquait plus que tout. J'errais, sans vraiment avoir de but. Je fuyais ma vie, mon passé, laissant tout loin derrière moi. Je ne savais où j'allais, ni ce qui m'attendait là bas.
J'avais beau m'éloigner des montagnes, de mon passé et de mes meurtres, je savais que je n'oublierais jamais ce qui s'était passé. Les blessures resteront dans mon cœur.

Je finis par parvenir sur des terres habitées par ma propre espèce. Un endroit où il fallait vivre en communauté. Je savais que je ne pourrais m'adapter nulle part, alors peut être pourrais-je m'installer ici.
Je restai sur la colline, le vent balayant ma fourrure. Peut être était-ce un avenir meilleur qui s'étendait devant moi. "



[Détails à finir]

-Goûts:
-Qualités:
-Défauts:

{You in the real life...}

-Votre prénom: Maëlle
-Votre puf: Lamyy' (ou Hearty')
-Que pensez vous du forum ?: Je pense qu'il est bien =)
-Où l'avez vous trouvé ?: Top site, et vu que j'étais il y a longtemps sur l'ancien, j'ai eut envie de voir sa reconstruction
-Code du Règlement: Okay by Linay

Merci =) (j'étais sur l'ancien WoT il y a un certain temps)

Bienvenue!!

Désolée j'avais oublié de prévenir que je m'absentais =O J'ai plein de forums alors j'avais zappé --' Je vais continuer ma prez

J'étais Mortal Claw